Ce vendredi en fin de matinée, Jean-Francis Treffel, Préfet de l’Allier, a en effet signé un arrêté portant interdiction de rassemblement sur la voie publique à l’encontre de CIVITAS. Dans la foulée, des gendarmes se présentaient au domicile de notre correspondant local pour lui faire signer accusé de réception de cet arrêté d’interdiction. Les motifs de cette interdiction sont un long mélange d’arguties juridiques alternant hostilité manifeste à l’expression publique de ce qui est religieux et prétextes d’ordre sanitaire toujours plus restrictifs. La dictature sanitaire n’est pas un mythe ! Ces derniers mois, d’autres préfets ont déjà joué ce jeu et nous avons saisi le Tribunal Administratif pour obtenir gain de cause à plusieurs reprises et avec succès. Mais le Préfet de l’Allier a joué cette fois sur les délais. La préparation logistique de la manifestation était prévue à partir de 9h du matin. Il n’y avait aucune chance pour que le Tribunal Administratif siège demain matin et rende sa décision avant cette heure-là. Et le temps nécessaire à notre équipe juridique pour déposer un référé liberté solidement argumenté en réplique aux différents motifs de l’arrêté d’interdiction n’aurait pas permis un traitement correct par le Tribunal Administratif aujourd’hui même. Au mieux aurions-nous pu obtenir un traitement à la va-vite, ce qui aurait bénéficié au Préfet par manque de temps pour exposer notre défense. Nous avons également envisagé un repli sur un terrain privé mais l’aspect public de l’événement suffit à le faire tomber sous le même interdit. Nous sommes donc contraints de renoncer à nous rassembler à Moulins ce samedi 29 mai. Mais ce n’est que la première manche d’un bras de fer juridique qui s’engage. Plus que jamais, nous comptons sur votre soutien dans cette lutte sans merci contre une tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire qui réduit de jour en jour nos libertés les plus fondamentales et nous prépare à la mise en esclavage. Restez attentifs aux évolutions de ce dossier et à nos prochains appels à la mobilisation. Alain Escada, |