Madame, Monsieur,
Nous ne nous laisserons pas abattre. L’inscription de l’avortement dans la Constitution est sinistre pour la France, mais ne change rien à la réalité de l’avortement. Cette réalité, nous continuerons inlassablement à la montrer, à en témoigner, malgré la censure, pour la défense des femmes, des jeunes filles et des enfants à naître.
Si nous nous taisons, les pierres crieront !
Nous poursuivrons le combat aussi pour la liberté de conscience du personnel médical et la liberté d’expression.
C’est par le témoignage direct que nous pouvons toucher les cœurs, et à travers eux, les esprits. C’est ce que nous avons fait la semaine dernière, au Sénat et à l’Assemblée nationale, en accompagnant une douzaine de femmes courageuses venues rencontrer des parlementaires et témoigner des avortements qu’elles ont subis. Ce furent des rencontres très intenses.
Nous remercions encore les femmes qui ont répondu à notre appel, et invitons celles qui ne l’ont pas encore fait à témoigner, d’une manière ou d’une autre, par écrit ou en vidéo, de façon anonyme ou assumée. Contactez-nous par retour de mail : envoyez-nous un résumé de votre témoignage et nous vous recontacterons.
En matière d’avortement, la France fait figure d’exception. D’abord parce que l’IVG y est un dogme idéologique, mais aussi parce que la France est le pays ayant le plus grand taux d’avortements en Europe ! Nous vous invitions à lire et à partager sur les réseaux sociaux un article paru la semaine dernière sur cette réalité sociale de l’avortement. Il démontre que loin d’être une « liberté », l’avortement touche principalement les femmes les plus pauvres, isolées, et les blesse profondément. Il démontre aussi que le nombre d’avortements augmente en France alors qu’il diminue partout en Europe, au point d’être deux fois supérieur à celui de l’Allemagne ou de l’Italie.
Beaucoup de bien peut être fait dès à présent pour réduire le recours à l’avortement ; et l’inscription de l’IVG dans la Constitution ne l’empêchera pas.
S’il vous plaît, soutenez-nous dans cet effort.
Dès à présent, signez et faites circuler l’Appel pour une politique de prévention de l’avortement.
Grégor Puppinck
Directeur de L'ECLJ
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