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Marc 7:24-30
La perspicacité de la femme syro-phénicienne

Jésus et la femme syro-phénicienne,

Gravure par Pietro del Pò (1616-1692),

d'après une peinture de Annibale Carracci (1560-1609),

Milieu du XVIIe siècle,

Gravure sur papier

Welcome Collection

Lecture de l'Évangile

Jésus quitta Génésareth et se dirigea vers le territoire de Tyr. Là, il entra dans une maison et ne voulut pas que l'on sache qu'il était là, mais il ne pouvait pas passer inaperçu. Une femme, dont la petite fille avait un esprit impur, entendit aussitôt parler de lui et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syrophénicienne de naissance, et elle le pria de chasser le démon de sa fille. Il lui dit : "Il faut d'abord nourrir les enfants, car il n'est pas juste de prendre la nourriture des enfants et de la jeter aux chiens de la maison". Mais elle a parlé : "Ah oui, monsieur, répondit-elle, mais les chiens de maison sous la table peuvent manger les restes des enfants". Et il lui dit : "Pour avoir dit cela, vous pouvez rentrer chez vous heureuse : le diable est sorti de votre fille". Elle s'en alla donc chez elle et trouva l'enfant couchée sur le lit et le diable parti.

Réflexion sur la gravure

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, nous lisons comment une femme d'origine non juive peut nous apprendre quelque chose sur la prière : la persistance ! Dans son interaction spontanée avec Jésus, elle adopte l'attitude de continuer à demander au Christ, même si au début elle n'a pas obtenu la réponse qu'elle souhaitait. La profondeur de la foi de cette femme, comme un enfant confiant, est un exemple pour nous. Elle n'a pas physiquement amené sa fille à Jésus, mais à ses yeux, la perspective d'une guérison à distance ne présente aucune difficulté. Le Christ peut faire tout et n'importe quoi, de n'importe où !

 

Notre gravure, réalisée par Pietro del Po d'après Annibale Carracci, représente la femme syrophénicienne agenouillée devant Jésus et désignant le chien qui essaie de trouver de la nourriture. La femme est dans un acte de supplication, elle a l'air désespérée et place toute sa confiance en Jésus. Saint Pierre regarde la scène de loin en haussant un sourcil, suggérant que l'insistance de la femme était probablement très intense, et aurait même pu l'agacer. Jésus soulève doucement son manteau pour révéler pleinement sa main gauche qui opère la guérison à distance et exprime sa compassion pour la femme syrophénicienne.

 

La femme syrophénicienne luttait en quelque sorte avec Jésus. Il peut y avoir un élément de lutte avec Dieu dans notre propre foi. En fait, Dieu est tout à fait habitué à ce que les gens luttent avec lui ! Notre foi peut être mise à l'épreuve lorsque le Seigneur ne semble pas entendre notre prière. Dans ces moments-là, nous devons être aussi tenaces dans notre foi que l'était la femme syrophénicienne.

by Père Patrick van der Vorst

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