LECTURE DE L'EVANGILE

 
Matthieu 18:12-14
Fête de Notre-Dame de Guadalupe
 
Notre Dame de Guadalupe,
Pigment sur tima (manteau en fibre de cactus),
Daté des apparitions mariales de 1531
Wikimedia Commons

Lecture de l'Évangile
Jésus a dit à ses disciples : "Dis-moi. Supposez qu'un homme ait cent brebis et que l'une d'elles s'égare ; ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur la colline pour aller à la recherche de la brebis égarée ? Je vous le dis solennellement, s'il la trouve, il en éprouvera plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est jamais la volonté de votre Père qui est aux cieux qu'un seul de ces petits soit perdu.''

 

Réflexion sur l'image pieuse
Nous célébrons aujourd'hui la mémoire de Notre-Dame de Guadalupe. Notre Dame de Guadalupe est associée à une série de cinq apparitions mariales à un paysan mexicain nommé Juan Diego et à son oncle, Juan Bernardino, qui ont eu lieu en décembre 1531. La même année, une image de la Vierge est miraculeusement apparue sur le tilma (poncho) de saint Juan Diego. Le pape Léon XIII (1810-1903) a accordé à l'image un décret de couronnement canonique le 8 février 1887, et elle a été couronnée pontificalement le 12 octobre 1895. La basilique de Mexico est l'un des sanctuaires catholiques les plus visités au monde.

C'est le 12 décembre 1531, lors de sa dernière apparition, que la Vierge a laissé son image sur la tilma de Juan Diego, faite de fibres de cactus. Elle a tenu compte des croyances locales du peuple aztèque. C'est ainsi qu'est née une image précieuse de la Vierge, pleine de symboles destinés à apprendre au peuple aztèque qui elle était et à souligner son amour pour la population locale. Tout d'abord, le teint de sa peau semble être celui des indigènes locaux. Plus précisément, elle est représentée comme métis (combinaison de mexicain et d'espagnol), indiquant qu'elle s'adresse à tous les peuples. Ses yeux sont baissés, ce qui leur indique qu'elle n'est pas un dieu et symbolise son humilité.

La Vierge porte une tunique teintée de rose (la rose symbolisant l'aube nouvelle) sur laquelle sont imprimées des fleurs à quatre pétales, symbolisant les quatre saisons. Elle est entourée d'un manteau bleu-turquoise parsemé d'étoiles. C'est la couleur de la royauté et des cieux. Elle n'est peut-être pas un dieu, mais elle est certainement au paradis. Le médaillon circulaire qu'elle porte au cou renferme une image gravée d'une croix. Il symbolise sa consécration à son fils Jésus-Christ. Derrière elle se trouvent des rayons de soleil. Certains ont interprété cette image comme signifiant que Marie est plus grande que le dieu aztèque du soleil. De même, elle se tient sur la lune, ce qui montre peut-être sa supériorité sur le dieu aztèque de la lune et le fait qu'elle est plus grande que la nuit. Bien entendu, le soleil et la lune représentent des richesses artistiques symboliques tellement différentes qu'il n'est pas nécessaire de choisir une seule interprétation.

L'histoire de cette image se poursuit aujourd'hui. En 2002, Jean-Paul II a inscrit la célébration liturgique de Notre-Dame de Guadalupe au calendrier romain général en tant que commémoration facultative. Le pape François a accordé à l'image une deuxième rose d'or par l'intermédiaire du cardinal Marc Ouellet pour sa présentation à la basilique en 2013.
by Père Patrick van der Vorst
 
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