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Luc 1:39-45
Marie s'est mise en route et a salué Élisabeth

La Visitation,

Peinture de Mariotto Albertinelli (1474-1515),

Peint en 1503,

Huile sur toile

© Galleria degli Uffizi, Florence

 
 
 

Lecture de l'Évangile

Marie s'est mise en route et elle se rendit le plus rapidement possible dans une ville de la montagne de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie. a salué Elizabeth. Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint. Elle poussa un grand cri et dit : "De toutes les femmes, tu es la plus bénie, et le fruit de tes entrailles est béni. Pourquoi devrais-je être honorée de la visite de la mère de mon Seigneur ? En effet, dès que ta salutation est parvenue à mes oreilles, l'enfant qui est dans mes entrailles a tressailli de joie. Oui, bienheureuse celle qui a cru à l'accomplissement de la promesse que le Seigneur lui avait faite.

LIRE PLUS

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Réflexion sur le tableau

Notre tableau est une œuvre de Mariotto Albertinelli, peinte en 1503. Albertinelli travaillait en étroite collaboration avec le frère dominicain Fra Bartolomeo, et les deux artistes ont dessiné cette composition ensemble. L'arc architectural de la Renaissance est relativement petit et renforce donc optiquement la monumentalité des figures de Marie et d'Élisabeth. Élisabeth est représentée comme une dame âgée saluant la Vierge. Elles se serrent la main, s'embrassent chaleureusement. Observez également la finesse des détails des plantes aux pieds des femmes, qui rappellent beaucoup Léonard de Vinci. Cette peinture capture le moment précis où Élisabeth murmure à Marie les mots ''...''.De toutes les femmes, tu es la plus bénie, et le fruit de tes entrailles est béni.'. Nous faisons partie de leurs salutations et conversations intimes.

 

L'expression de Marie dans ce tableau traduit également un air légèrement fatigué. Elle a fait un long voyage pour rendre visite à sa cousine. Mais la Vierge ne s'y est pas rendue seule. Elle a porté dans son sein béni le Seigneur Jésus-Christ. Il était (littéralement) près de son cœur pendant son voyage. Son ventre était le premier tabernacle, contenant le Christ.

 

Avant même la naissance de Jésus, Marie l'a amené à voir d'autres personnes. Marie est un exemple de notre propre appel à apporter le Seigneur aux autres. Elle ne l'a pas gardé pour elle. Elle savait dès le départ qu'elle devait partager son fils avec le monde. La lecture et notre tableau soulignent également le fait que l'acte de rendre visite et de recevoir des visites sera au cœur de nos vies au cours des prochains jours. La visite généreuse de Marie dans la lecture de l'Évangile a été accompagnée par l'accueil généreux d'Élisabeth, un accueil qui a reconnu la valeur de Marie et qui a célébré sa bonté. Si Marie nous montre comment rendre visite, Élisabeth nous montre comment recevoir une visite. Nous accueillons nos visiteurs en reconnaissant ce qu'il y a de bon en eux, en particulier au cours des prochains jours, à l'approche de Noël, où nous serons si nombreux à rendre visite et à recevoir.

by Père Patrick van der Vorst

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La Visitation,

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Peint en 1503,

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Lecture de l'Évangile

Marie s'est mise en route et elle se rendit le plus rapidement possible dans une ville de la montagne de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie. a salué Elizabeth. Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint. Elle poussa un grand cri et dit : "De toutes les femmes, tu es la plus bénie, et le fruit de tes entrailles est béni. Pourquoi devrais-je être honorée de la visite de la mère de mon Seigneur ? En effet, dès que ta salutation est parvenue à mes oreilles, l'enfant qui est dans mes entrailles a tressailli de joie. Oui, bienheureuse celle qui a cru à l'accomplissement de la promesse que le Seigneur lui avait faite.

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Réflexion sur le tableau

Notre tableau est une œuvre de Mariotto Albertinelli, peinte en 1503. Albertinelli travaillait en étroite collaboration avec le frère dominicain Fra Bartolomeo, et les deux artistes ont dessiné cette composition ensemble. L'arc architectural de la Renaissance est relativement petit et renforce donc optiquement la monumentalité des figures de Marie et d'Élisabeth. Élisabeth est représentée comme une dame âgée saluant la Vierge. Elles se serrent la main, s'embrassent chaleureusement. Observez également la finesse des détails des plantes aux pieds des femmes, qui rappellent beaucoup Léonard de Vinci. Cette peinture capture le moment précis où Élisabeth murmure à Marie les mots ''...''.De toutes les femmes, tu es la plus bénie, et le fruit de tes entrailles est béni.'. Nous faisons partie de leurs salutations et conversations intimes.

 

L'expression de Marie dans ce tableau traduit également un air légèrement fatigué. Elle a fait un long voyage pour rendre visite à sa cousine. Mais la Vierge ne s'y est pas rendue seule. Elle a porté dans son sein béni le Seigneur Jésus-Christ. Il était (littéralement) près de son cœur pendant son voyage. Son ventre était le premier tabernacle, contenant le Christ.

 

Avant même la naissance de Jésus, Marie l'a amené à voir d'autres personnes. Marie est un exemple de notre propre appel à apporter le Seigneur aux autres. Elle ne l'a pas gardé pour elle. Elle savait dès le départ qu'elle devait partager son fils avec le monde. La lecture et notre tableau soulignent également le fait que l'acte de rendre visite et de recevoir des visites sera au cœur de nos vies au cours des prochains jours. La visite généreuse de Marie dans la lecture de l'Évangile a été accompagnée par l'accueil généreux d'Élisabeth, un accueil qui a reconnu la valeur de Marie et qui a célébré sa bonté. Si Marie nous montre comment rendre visite, Élisabeth nous montre comment recevoir une visite. Nous accueillons nos visiteurs en reconnaissant ce qu'il y a de bon en eux, en particulier au cours des prochains jours, à l'approche de Noël, où nous serons si nombreux à rendre visite et à recevoir.

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