Matthieu 22:15-21 |
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Vercingétorix jette ses armes aux pieds de Jules César, Peinture de Lionel Royer (1852-1926), Peint en 1899, Huile sur toile © Musée Crozatier, Auvergne, France |
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Lecture de l'Évangile |
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Les pharisiens s'en allèrent pour étudier entre eux le moyen de prendre Jésus au piège de ce qu'il disait. Ils lui envoyèrent leurs disciples, ainsi que les Hérodiens, pour lui dire : "Maître, nous savons que tu es un homme honnête, que tu enseignes honnêtement la voie de Dieu et que tu n'as peur de personne, car le rang d'un homme n'a pas d'importance pour toi. Dis-nous donc ce que tu en penses. Jésus, conscient de leur méchanceté, leur répondit : "Hypocrites, pourquoi me tendez-vous ce piège ? Pourquoi me tendez-vous ce piège ? Faites-moi voir l'argent avec lequel vous payez l'impôt. Ils lui tendirent un denier, et il dit : "De qui est cette tête ? de qui porte-t-elle le nom ? Ils lui répondirent : "A César". Il leur dit alors : "C'est la tête de César.Très bien, rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu..' |
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Réflexion sur le tableau |
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Dans la lecture de ce jour, les Pharisiens ont tendu un piège très astucieux à Jésus en lui demandant : "Est-il permis de payer l'impôt à César ou non ? Si Jésus conseillait aux Juifs de payer l'impôt, ils le condamneraient pour avoir reconnu les autorités romaines païennes qui occupaient leur pays. D'un autre côté, si Jésus disait aux Pharisiens de ne pas payer l'impôt, ils auraient pu dire aux Romains que Jésus répandait la désobéissance civile et le faire arrêter. C'était une situation sans issue, mais Jésus les a tous dépassés. Il a simplement demandé à l'un des Pharisiens de produire un denier, c'est-à-dire les pièces de monnaie avec lesquelles ils payaient l'impôt. Posséder cette pièce romaine était en soi un aveu de leur compromission en tant que Juifs loyaux... ils étaient tombés dans leur propre piège !
Jésus déclare simplement : "Rendez à César ce qui appartient à César"... Dans notre tableau d'aujourd'hui, nous voyons César en pleine action, en tant qu'empereur régnant sur des territoires. Il représente la reddition du chef gaulois après la bataille d'Alésia (52 av. J.-C.). Les Gaulois sont représentés avec des cheveux longs et des moustaches. Les Romains les regardent, pleins d'assurance, d'arrogance et de fierté : ils ont gagné la guerre. Tout comme la Gaule, les territoires juifs ont été intégrés à l'Empire romain. Ces territoires juifs étaient importants pour Rome, principalement parce qu'ils se trouvaient entre la Syrie et l'Égypte, deux des possessions les plus précieuses de Rome.
Notre peintre Lionel Royer s'est engagé avant ses 18 ans dans la guerre franco-prussienne. Il connaît donc les batailles, ce qui le place dans une position privilégiée pour représenter des scènes de guerre. Il a obtenu le prestigieux Prix de Rome en 1882. Le cheval et le bouclier de notre tableau sont en quelque sorte un anachronisme. Le cheval est un Percheron, alors que cette race n'existait pas encore à l'époque romaine en Gaule. Le bouclier rectangulaire ne correspond pas non plus à l'époque, où les boucliers étaient le plus souvent circulaires ou ovales. Aucun bouclier gaulois de forme rectangulaire n'a jamais été retrouvé. |
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by Père Patrick van der Vorst |
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