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Ce lundi est un jour de deuil et de pleurs dans le monde. La reine Elisabeth II va être inhumée. Enterrée pour l’éternité.
La tristesse nous envahit. Où qu’on soit (du moins, c’est ce qu’on nous dit). Mais, calmons-nous. Les monarques, rois et reines, c’est une saloperie qui se régénère. Et qui peut dégénérer. Produire des dégénérés…
Et ça vit longtemps. Comme la méduse ou la tortue.
Il n’y a un peu plus de 20 ans, le 1er avril 2002, disparaissait la mère de la reine Elizabeth II, appelée aussi Elizabeth (Elizabeth Bowes-Lyon ou Elizabeth Angela Marguerite).
Elle fut reine consort du Royaume-Uni de 1936 à 1952, sous le règne de son mari, le roi George VI. Elle fut également impératrice des Indes de 1936 à 1948.
On l’appelait la « Reine-mère ». Elle est décédée à l’âge de 101 ans.
Elle a tiré 5 ans de plus que sa fille.
5 ans, comme les points d’un essai réussi au rugby…
Mais, ce jour est aussi un jour de chance pour l’humanité. Notamment pour ceux qui n’ont pas de poste de télévision.
En écoutant les commentaires et conneries ânonnées de nos médias officiels, on a une seule envie : se cogner la tête contre le mur.
Des compliments à n’en plus finir.
Des éloges qui feraient ricaner la reine dans son cercueil.
La reine Elisabeth est devenue, tout d’un coup, la mère Teresa ou la mère Emmanuelle, la Chiffonnière du Caire. Elle est devenue le Gandhi d’Inde, le Nelson Mandela, le Lawrence d’Arabie, le Winston Churchill…
On a l’impression d’enterrer Jésus-Christ.
Un parfait exemple de l’abrutissement des peuples.
Sartre disait que les rois et les dieux sont liés par un secret : que les hommes sont libres, mais qu’ils ne le savent pas. Les rois et les dieux font tout pour que les hommes ne le sachent jamais.
Les médias, complices des dieux et des rois, aussi.
Messin Issa