Chers Amis,
La pandémie, qui a mis le monde et notre pays à l’arrêt, a de cruelles répercussions sur les femmes enceintes en difficulté.
Insécurisées par la situation sanitaire, soumises à des pressions morales, ces femmes, en cas de grossesse inattendue ou difficile, sont trop souvent poussées vers l’avortement comme "solution qui s'impose".
Nous l'avons révélé, la crise sanitaire a déjà été le prétexte de deux offensives à l'Assemblée nationale pour banaliser davantage l’avortement !
- L’ajout dans la loi bioéthique en seconde lecture d’un critère de « détresse psychosociale » pour autoriser l’interruption « médicale » de grossesse… pendant les 9 mois, quand bien même le fœtus serait en parfaite santé.
- Le vote en première lecture d’une proposition de loi allongeant le délai pour avorter de 12 à 14 semaines de grossesse, et supprimant la clause de conscience des médecins et du personnel de santé.
Mais, en banalisant toujours plus l’avortement, ce n’est pas la cause des femmes que l’on défend : mettre fin à la vie d'un enfant à naître reste toujours une violence. D'ailleurs 88% des Français aimeraient que les pouvoirs publics s'engagent pour une véritable prévention de l'avortement.
Mais, en le présentant comme un acte anodin, on ment sur son caractère traumatisant, sans compter ses risques pour la santé psychique des femmes.
Mais, en le diffusant comme une simple formalité, on fragilise plus encore les femmes, souvent soumises aux pressions masculines lorsqu'elles révèlent leur grossesse.
Mais, en privant les soignants du droit de refuser un acte contraire à leur conscience et à l’éthique du soin, on dénature la médecine.
Face à toutes ces violences, nous agissons :
- en adaptant notre service d’aide SOS Bébé au nouveau contexte des confinements à répétition,
- en formant de nouveaux écoutants pour venir en aide au plus grand nombre,
- en intervenant directement auprès du monde politique, forts de notre expertise bioéthique, pour une vraie justice pour les femmes et le respect de la vie.
En cette fin d’année 2020 si particulière, la cause des femmes enceintes est terriblement malmenée : aidez-nous à combattre, une fois de plus, les dérives législatives contre la vie.
Aidez-nous à protéger les plus fragiles et à reconstruire une société plus humaine.
Vos dons sont nos seuls soutiens. Merci d’être à nos côtés.
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