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Brigitte Macron a demandé à Raoult de soigner sa fille à la chloroquine !


Brigitte Macron a demandé à Raoult de soigner sa fille à la chloroquine !

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C’est un retournement de situation incroyable, aux conséquences incalculables.

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Dans la nuit, Brigitte Macron aurait réquisitionné un hélicoptère élyséen pour que sa fille, atteinte du coronavirus soit emmenée à Marseille et soignée à la chloroquine ! 

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Hier, apparemment Fifille se serait mise à tousser et se serait alitée avec une fièvre de cheval l’empêchant même de participer à la video-conférence organisée par maman confinée avec enfants et petits-enfants chaque soir… Brigitte a tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Fifille n’avait pas voulu l’inquiéter et se préparait à faire comme tous les Français, attendre entre 5 et 7 jours pour voir si les symptômes disparaissaient tout seuls ou bien s’ils s’aggravaient ce qui signifiait hospitalisation et, peut-être, traitement en double aveugle avec chloroquine, ou Kevsara, ou placebo…

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Mais Brigitte a l’oeil, les explications embarrassées de son gendre lui ont fait comprendre ce qui se passait.

La tuile. 

Le placebo pour Fifille ? Vous n’y pensez pas. Et attendre qu’il soit trop tard pour qu’elle soit hospitalisée et traitée ? Vous n’y pensez pas non plus. 

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Brigitte a tout de suite pensé à Raoult, elle suit depuis 2 mois le bras de fer entre Manu et le Professeur… Naturellement, en public comme en privé elle soutient Manu, mais, à part soi, ça fait 2 mois qu’elle a décidé que si l’un des siens était touché par l’épidémie, elle ne l’abandonnerait pas aux hasardeuses expérimentations de Buzyn-Véran. Elle avait donc écouté attentivement Didier Raoult à chaque fois qu’il prenait la parole et elle avait bien compris et retenu le mode d’emploi :  dès les premier symptômes il faut se faire tester. Ce qui ne se fait plus qu’à Marseille ; partout ailleurs, faute de tests suffisants, on dit aux malades d’attendre une semaine pour voir s’il y a des complications. Une fois le résultat du test connu, si on est positif il faut tout de suite se faire hospitaliser -toujours à Marseille, partout ailleurs il faut être moribond pour avoir une chance sur 3 d’avoir de la chloroquine- , afin que les examens prouvant que vous supportez la chloroquine et les antibiotiques soient faits. Et alors, seulement alors, vous aurez droit au traitement, avec 99,99% de chances d’être rétablis et même de voir disparaître le virus de votre corps au bout de quelques jours...

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Brigitte connaît ça par coeur. Chaque soir, avant de s’endormir elle se prépare mentalement à devoir enfreindre les ordres de Manu et la loi qu’il a édictée. Oui, Brigitte, depuis la semaine dernière, a décidé que, si le corona touchait sa nichée, Manu irait se faire voir…

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Et voilà, c’est arrivé hier soir. 

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Elle appelle le chef de son service de sécurité et lui raconte un bobard : j »ai besoin d’un produit spécial que je ne trouve qu’à Marseille et que je veux cuisiner pour le Président ce soir. Vous pouvez demander un des hélicoptères élyséens pour y transporter ma fille, qui a la gentillesse de bien vouloir aller faire mes courses, s’il vous plaît ?  Le Président est épuisé, ça fait plusieurs jours qu’il rêve de pâtes à la boutargue, accompagnées de Boukha (NDLRun petit alcool tunisien…) je dois le réconforter.

 

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Paris, le premier avril 2020

Christine Tasin

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