Jérome Vincent, du Point, est l’auteur d’un article de désinformation qui vaut son pesant de cacahuètes
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Ah ! On l’attendait, il fallait que ça sorte, vite, « ils » savent très bien que les lépreux sont tous derrière Raoult et qu’ils pourraient bien, confinement ou pas, redevenir des Gilets Jaunes enragés de venger la mort des leurs…
Et il faut reconnaître que Raoult leur ressemble quelque peu. C’est sans doute pour cela qu’un petit malin a créé un faux compte twitter Raoult et lui fait dire cela qui est, ma foi, pas mal trouvé….
C’est Le Point qui part à l’abordage, avec un article merdique qui part dans tous les sens, affirmant en titre (c’est tout ce qui reste pour le é-lecteur lambda) qu’il y aurait des « cas mortels » d’usage de la chloroquine. Des cas mortels ou des morts ? J’aimerais qu’on m’explique la différence… Le Point dans le titre parle de « cas mortels » et dans le chapeau de « morts »… Et la suite est d’une limpidité sans nom…
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Ça commence très mal. Ce genre d’affirmation nécessite au minimum le nom du pharmacien, le nom de son hôpital et celui des établissements où il y aurait des soucis avec la chloroquine, non ?
Et ça continue : il y aurait des cas fatals… mais ces cas seraient en cours d’évaluation.
Faudrait savoir. Il y a des morts dues à la chloroquine ou pas ? Comment ça, faut évaluer, faut la signature, l’accord, le tampon etc. Certes, mais pourquoi cet auteur de fake parle-t-il maintenant, dans le secret, dans l’anonymat, avant d’être sûr ?
Vous le savez bien, amis lecteurs. Parce que, tout simplement, il y a urgence à lancer une contre-offensive et que dans le monde macronien, tous les coups sont permis. Surtout les fake news.
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Mais il cite aussi précisément un établissement de Nouvelle Aquitaine, me direz-vous. D’abord il ne s’agit pas d’un établissement hospitalier mais d’une ARS (un truc où on cause… ) comme elle qui conseille Macron et où il y a des psys, des cancérologues, mais pas d’infectiologue. Raoult en a d’ailleurs claqué la porte. C’est dire la confiance que l’on peut faire à ses déclarations et autres assertions…
Mais admettons… et là c’est grandiose, il s’agirait de cas mortels de chloroquine utilisés en… automédication. Combien de cas ? On ne le saura pas « des »… comme c’est scientifique et précis ! 2 ou 20 ? Ça change tout, non ?