C’est encore pour faire entendre cette souffrance, causée par l’égoïsme des adultes, que nous l’avions également donnée l’an dernier à Joanna Rose et Stéphanie Raeymaekers, deux jeunes femmes conçues par PMA-Anonyme. Leur témoignage est bouleversant.
Au-delà de l’émotion des témoignages, l’ECLJ a publié le rapport « La violation des droits des enfants issus de l'assistance médicale à la procréation ». Vous y trouverez des analyses et des arguments utiles.
Dans ce combat, il ne faut pas se laisser arrêter par la perspective d’une défaite parlementaire, car aucune défaite n’est certaine, et la loi ne peut pas changer la nature humaine. Les enfants qui seront conçus au bénéfice de femmes célibataires ou lesbiennes demanderont justice demain ; et l’injustice que nous leur aurons infligée sera pire encore que celle subie par les enfants nés par PMA-anonyme au sein des couples hétérosexuels infertiles.
Le combat pour défendre notre humanité face aux usages irresponsables des techniques médicales ne s’achève pas avec l’adoption d’une loi. Le plus important est de témoigner de la vérité de l’homme et de la justice, et d’inscrire notre action dans le temps, d’échapper à cette vague de « déshumanisation » qui semble tout emporter. Nous voyons aujourd’hui, dans les affaires que la CEDH a acceptées de juger, à quelles absurdités cette vague nous entraîne, telle la revendication par la mère du « droit » d’être reconnue comme père de son enfant.
|