Inquiétant : la directrice du FMI fait son mea culpa “Nous avons imprimé trop d’argent...

Inquiétant : la directrice du FMI fait son mea culpa

“Nous avons imprimé trop d’argent et nous n’avons pas pensé aux conséquences imprévues. Nous avons agi comme des enfants de 8 ans qui courent derrière la balle en jouant au football”
 

Cher lecteur, Chère lectrice, Ces propos n’ont été tenus ni par un économiste enragé ni par un journaliste d’opinion : ils viennent de Kristalina Georgieva, la directrice du Fond Monétaire International.

Durant des années, les Banques Centrales nous ont menti.

Elles ont affirmé que leur politique monétaire n’avait aucun impact sur la hausse des prix.

Et voilà que la directrice du FMI reconnaît que nos décideurs ont “agi comme des enfants”.

La facture de 15 années d’injections monétaires désastreuses est maintenant sur la table et chacun se regarde pour savoir qui va la payer.

Évidemment, ce sont les particuliers qui paieront l’addition en bout de chaîne :

• Par la hausse des prix ;
• Et la hausse mécanique des taxes indirectes (TVA, tabac, essence…).

Je vous explique pourquoi ci-dessous :
 

A l’origine : une institution qui devait vous protéger

En temps normal, une banque centrale a pour mission d'assurer la stabilité des prix, de maintenir la croissance et le plein emploi.

Pour remplir ses objectifs, elle dispose de deux pédales :

• La pédale de frein : il lui suffit d’augmenter les taux d’intérêts. Les entreprises, les Etats et les particuliers s’endettent moins. Résultat : l’Économie ralentit, les prix diminuent, mais le chômage et les faillites augmentent car les marges des entreprises s’amoindrissent ;
• La pédale d’accélérateur : pour éviter une récession économique, la banque centrale peut diminuer ses taux d’intérêts. Résultat : la croissance repart mais l’endettement augmente et il y a de l’inflation.