Chère lectrice, cher lecteur,
Du 22 au 28 mai 2022 s’est tenu à Genève la 75e Assemblée mondiale de la santé. Au centre des discussions ? Un mystérieux texte appelé « Traité sur la pandémie ».
Ce traité donnera à l’OMS le pouvoir de déclarer à tout moment une pandémie (sur la base de ses propres critères) dans n’importe quel de ses 194 pays membres, et surtout…
… d’avoir un pouvoir de décision unilatéral quant aux mesures prises.
En clair, vous n’avez pas voté pour elle mais c’est l’OMS qui décidera de la politique de santé de votre pays en cas de pandémie : confinement, quarantaine, traitement médicaux, vaccination…
Si l’intention de coordonner la réponse internationale aux pandémies est louable, je vous rappelle que, contrairement aux idées reçues, l’OMS n’est absolument pas indépendante ou même impartiale.
Quand les puissances de l’argent
font main basse sur la santé
Alors que dans les années 1970, les cotisations des pays membres représentaient 80% du budget de l’OMS, la tendance s’est aujourd’hui inversée. En 2016, c’est au tour des dons privés de représenter près de 80% du budget total1.
En 2017, Antoine Flahault, directeur de l'Institut de Santé Globale de la Faculté de Médecine à l'Université de Genève, alertait déjà :
"L'OMS est moins libre, parce que les dons vont orienter la politique là où le donateur souhaite l'orienter, puisqu'il donne pour une cause. Il ne donne pas pour l'OMS."
Vous vous demandez peut-être qui sont ces fameux donateurs ?
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