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Chères citoyennes, Chers citoyens,

Ce mois de juillet a vu une nouvelle étape être franchie dans la gestion de cette crise sanitaire.

Ainsi, peut-on encore joindre le terme sanitaire devant tant de brutalité et de justifications confuses par ce gouvernement ?

L’exécutif ne gère pas les crises, la discontinuité de ces mots et de ces actions le montre quotidiennement.

Pour parer à cette carence de fond, les recettes sont toujours les mêmes, renforcer l’aspect sécuritaire pour se donner une légitimité. La prise de parole du Président mi-juillet le symbolise, la rationalité et le soin ont laissé place dans le discours présidentiel à la division et la menace.

Rien de nouveau jusque-là pour tout citoyen averti, mais un point de non-retour a été passé.

L’allocution du Président ainsi que la loi sur la gestion de la crise sanitaire fin juillet, incarnent un basculement de notre société par la restriction de toutes nos libertés fondamentales.

L’élargissement d’un passeport biologique sur les activités du quotidien, la stigmatisation d’une partie de la population, ne sont pas dignes de nos valeurs.

Le texte de loi viole d’ailleurs de multiples principes constitutionnels comme le principe d’égalité entre les citoyens assuré à l’article 1 de la Constitution, mais aussi nos droits civiques, nos libertés publiques, et bien d’autres.

Tant de libertés si âprement acquises sont concédées actuellement, mais pour quelle garantie ? Quelle est l’assurance du caractère provisoire de ces concessions ?

L’exécutif lui, se durcit, transfère son champ lexical de la guerre contre le Covid, à une guerre contre sa population.

Non plus au nom d’une réalité de terrain, mais de projections de montée de cas, l’exécutif menace, ségrège, et restreint.

Les dérives se multiplient, un ministre de la Santé restreint l’accès à l’hôpital aux malades, un ministre de l’Éducation qui compte évincer des établissements scolaires nos enfants.

Jusqu’où supporterons-nous ce manquement de nos libertés ? Jusqu’où laisserons-nous faire ces politiques ?

En tant que parlementaire, je continuerai à défendre l’intérêt premier des citoyens dans l’hémicycle et en dehors, en faisait fi des paroles et actions contraires.

La France n’est pas un pays de surveillance ni de contrôle, elle n’est pas un pays où la population est divisée elle est une République unie, et indivisible, où la liberté n’est pas un vain mot, encore moins un leurre.

 

Martine Wonner

Députée du Bas-Rhin

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